Choisir et comprendre son chocolat
Tout dépend de ce que l’on entend par « luxe ».
Certains l’affichent comme une promesse : prix élevés, boutiques spectaculaires, écrins sophistiqués. Une posture assumée, mais qui ne correspond ni à notre vision, ni à notre façon de faire.
Chez Orfève, nous ne revendiquons pas le mot. Parce que le vrai luxe ne se décrète pas. Il se ressent. Il se vit. Il appartient à chacun.
Notre approche est différente. Plus silencieuse, mais tout aussi exigeante.
Nous ne multiplions pas les artifices. Pas de rubans, pas de sur-emballages. Pas d’effet de style. Seulement l’essentiel : des fèves d’exception, travaillées de bout en bout, avec soin et précision.
Avant même de mouler une tablette, nous passons près d’une semaine à transformer chaque origine : trier, torréfier, vanner, raffiner, concher. Autant d’étapes que la majorité des chocolatiers ne réalisent pas, car ils partent d’un chocolat déjà fabriqué.
C’est là que réside la différence, et peut-être, pour certains, une autre idée du luxe.
Longtemps, le luxe en chocolat se reconnaissait à l’écrin. À la forme. À ce qui masquait le produit plutôt qu’à ce qui le révélait.
Nous faisons le choix inverse.
Offrir un chocolat nu, sans ornement, mais parfaitement maîtrisé.
Un chocolat qui respecte la fève, son origine, son terroir, et le travail des femmes et des hommes qui l’ont cultivée.
Aujourd’hui, une tablette Orfève coûte plus cher qu’un chocolat artisanal classique.
Mais elle inclut tout ce que les autres externalisent.
Et notre ambition, demain, est de rendre ce niveau d’exigence plus accessible, sans jamais transiger sur la qualité.
Le luxe, à nos yeux, n’est pas un statut. C’est une attention. Une exigence. Un respect. Et si certains y voient une forme de luxe, tant mieux.
Mais nous, nous préférons parler de justesse.