La fève et son écosystème
L’agroforesterie, c’est le fait de cultiver en forêt, ou sous couvert forestier.
Ce mode de culture respecte les écosystèmes naturels et s’oppose à la logique des plantations intensives.
Bien qu’elle soit peu mécanisable et difficile à densifier, l’agroforesterie est, de loin, la meilleure façon de cultiver le cacao, tant pour la plante que pour les sols, et pour les communautés locales.
Pourquoi le cacaoyer préfère-t-il la forêt ?
Le cacaoyer n’aime ni la lumière trop forte, ni la sécheresse.
Il pousse naturellement à l’ombre des grands arbres, dans des milieux humides et riches en matière organique.
Sous couvert forestier :
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il bénéficie d’une protection naturelle contre le soleil
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il profite d’un sol vivant, riche en nutriments
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il s’épanouit sans avoir besoin de traitements intensifs
Est-ce rentable pour les producteurs ?
Oui, et souvent davantage que la monoculture intensive, à long terme.
De l’expérience même des planteurs que nous avons rencontrés :
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l’agroforesterie ne nécessite ni irrigation, ni engrais chimiques coûteux
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elle préserve les sols, qui restent fertiles bien plus longtemps
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et les rendements peuvent être équivalents, voire meilleurs, sur la durée
C’est un modèle plus durable, plus résilient, et souvent plus rentable une fois les premières années passées.
De nombreux producteurs constatent qu’ils gagnent mieux leur vie avec une plantation agroforestière qu’avec une monoculture épuisante.
Un modèle qui a d’autres avantages
L’agroforesterie permet aussi :
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de diversifier les cultures (bananes, mangues, bois, épices…) sur une même parcelle
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donc de diversifier les revenus des planteurs
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et de lutter activement contre la déforestation
En replantant des arbres plutôt qu’en les coupant, les producteurs restaurent les écosystèmes tout en cultivant un cacao de qualité.
L’agroforesterie est donc bonne pour la nature, et pour les familles qui le cultivent.
L’approche Orfève
Chez Orfève, nous sélectionnons nos fèves auprès de producteurs qui cultivent le cacao en agroforesterie.
Parce qu’un grand cacao a besoin d’un écosystème vivant, pas d’une usine à ciel ouvert.