La fève et son écosystème

Que deviennent les coquilles de fèves de cacao ?

Un sous-produit naturel, riche en possibilités

Quand on fabrique du chocolat, la première étape consiste à casser les fèves de cacao pour en extraire le grué, la partie noble, riche en beurre de cacao et en arômes, qui sera ensuite transformée en chocolat.

Mais une autre partie subsiste : la coquille. Fine, légère, et souvent oubliée, elle peut pourtant encore rendre de précieux services.

Compostage : nourrir le sol naturellement

Chez Orfève, nous valorisons ces coquilles en les intégrant à notre compost. Elles se décomposent naturellement et contribuent à enrichir les sols en matière organique, apportant ainsi leur part à l’économie circulaire.

Paillage : limiter les mauvaises herbes

Autre usage intéressant : les coquilles peuvent servir de paillage dans les jardins. Elles retiennent bien l’humidité, limitent la pousse des herbes indésirables, et dégagent un agréable parfum de cacao lorsqu’elles sont fraîches.

Mais attention : bien que naturelles, elles contiennent encore de la théobromine, une molécule stimulante présente dans le cacao qui peut être toxique pour certains animaux domestiques, notamment les chiens.

Infusion : une tisane subtile au goût de chocolat

Enfin, il est possible de les utiliser en infusion. Une poignée de coquilles dans de l’eau chaude permet d’obtenir une boisson douce, légèrement chocolatée, sans sucre ni additif, idéale pour se réchauffer en hiver.

Rien ne se perd

Chez Orfève, nous veillons à valoriser chaque partie de la fève. Le grué devient chocolat. La coquille nourrit la terre… ou la tasse. Même la plus fine enveloppe peut encore transmettre un peu de ce que contient le cacao : chaleur, douceur, et mémoire du sol.