Quelle est la différence entre culture intensive et culture extensive ?

Lorsqu’on parle d’agriculture, et donc de cacao, on entend souvent les termes culture intensive et culture extensive. Deux modèles très différents, qui ont des conséquences majeures sur la terre, les rendements… et la qualité.

La culture intensive : produire toujours plus, sur moins de surface

La culture intensive vise à maximiser les rendements à court terme. Pour cela, elle s’appuie sur :

• une forte densité de plantation

• l’utilisation d’engrais chimiques

• des traitements phytosanitaires réguliers

• parfois, une irrigation artificielle

• une mécanisation poussée (quand c’est possible)

Elle permet de produire beaucoup, rapidement, sur une surface relativement réduite. Mais elle appauvrit souvent les sols, affaiblit les plantes, et nécessite un recours constant à des intrants coûteux.

Dans le cas du cacao, cela signifie des plantations denses, en plein soleil, avec des variétés sélectionnées pour leur productivité, mais souvent pauvres en goût.

La culture extensive : plus d’espace, moins d’intrants

À l’inverse, la culture extensive repose sur une logique plus douce :

• moins de densité

• moins d’intrants

• plus d’espace entre les plants

• et une intervention humaine limitée

Elle exige généralement plus de surface, mais elle respecte mieux les équilibres naturels. Les rendements à l’hectare sont plus faibles à court terme, mais les sols restent fertiles plus longtemps, et les plantes sont moins stressées.

C’est dans cette logique qu’on trouve souvent l’agroforesterie, un modèle extensif par excellence, où le cacao pousse sous des arbres, dans un environnement riche et vivant.

L’approche Orfève

Chez Orfève, nous privilégions une approche extensive, durable et artisanale.

Nous sélectionnons uniquement des cacaos issus de cultures non intensives : soit en agroforesterie, soit dans des micro-parcelles familiales.

Pourquoi ? Parce que le goût, la durabilité et l’éthique ne sont jamais les fruits de l’intensif, mais du respect du vivant. Et parce qu’un grand cacao, comme un grand vin, ne pousse pas dans une usine à ciel ouvert.