Les métiers du chocolat

Un métier exigeant… et encombrant
Fabriquer du chocolat demande beaucoup :
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de l’espace,
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du temps,
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des machines,
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et une tolérance environnementale (odeurs, bruit, livraisons, ventilation…).
Ces conditions sont aujourd’hui rares, notamment en ville.
Un savoir-faire autrefois courant
Jusqu’aux années 1950, l’Europe comptait encore de nombreuses petites fabriques de chocolat. Elles recevaient des fèves, les torréfiaient, broyaient, conchaient, et les transformaient en tablettes, parfois pour la vente directe, parfois pour fournir d’autres artisans.
Mais avec l’arrivée de la grande distribution et de l’industrialisation alimentaire, le modèle a changé.
L’essor des couverturiers
Les grandes marques ont produit des chocolats moins chers, standardisés, faciles à travailler.
Les chocolatiers ont pu s’approvisionner directement auprès de couverturiers, des fabricants spécialisés qui fournissent un chocolat fluide, prêt à fondre et à mouler.
Pour les petits fabricants, les obstacles étaient devenus trop nombreux :
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coûts élevés,
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machines encombrantes,
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besoin d’espace important,
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contraintes urbaines et logistiques.
La plupart ont cessé de produire leur propre chocolat, pour se consacrer à la fabrication de bonbons, pralinés, moulages, en travaillant avec du chocolat déjà prêt.
Une question de place, de tolérance et de choix
Dans une ville, un chocolatier peut travailler dans 40 m².
Un fabricant de chocolat a besoin de minimum 200 à 300 m², de ventilation, de puissance électrique, de livraisons fréquentes… et d’un voisinage tolérant.
C’est pourquoi très peu d’artisans transforment encore les fèves de cacao eux-mêmes aujourd’hui.
L’approche Orfève
Chez Orfève, nous faisons partie de cette minorité indépendante. Aujourd’hui, fabriquer son propre chocolat à partir de la fève est devenu l’exception.
Cela demande de l’espace, des machines, des compétences techniques, et une organisation spécifique.
Mais cette approche permet de maîtriser chaque étape du processus, de sélectionner les meilleures fèves, et de préserver la qualité jusqu’à la tablette.
C’est ce choix que nous avons fait : rester fabricant, pour garantir un chocolat authentique, traçable et sans compromis.